16.2.10

La Dame Blanche (Boieldieu) :


Dans la série Historische Ton Dokumente, le label Cantus Classics vient de rééditer La Dame Blanche, opéra d'Adrien Boieldieu, avec Jean Delfino, Lise Rollan, Ysel Poliart, les choeurs et l'orchestre de l'Opéra de Bruxelles ("La Monnaie").
Disponible en fichiers MP3 chez plusieurs fournisseurs: notamment ici et ici.

16.2.09

Ysel Poliart dans "Le pêcheur et son âme" de René Defossez


Le pêcheur et son âme :
Ballet-cantate pour soli, choeur et orchestre d'après Oscar Wilde.
interpr. : Ysel POLIART - Ensemble Vocal FRITZ HOYOIS - Orch. Symph. de Liège, dir. René DEFOSSEZ.
Ce LP 33t. est disponible à la Médiathèque de la Communauté française sous la référence ED4491  (LP)

Ysel Poliart interprète Pierre Froidebise

  • Stèle pour Sei Shonagon, pour soprano et 19 instruments
  • Cinq Comptines, pour soprano ou ténor et 11 instruments
interpr. :  Ysel Poliart,  Orchestre de Liège, dir. André Souris.
Ce disque 33t (LP) comprend aussi le Quatuor à clavier par le Quatuor Belge de Londres. Il se trouve à la Médiathèque de la Communauté française sous la réf. EA5353 (LP)

25.5.08

Ysel Poliart dans "Les Bals de Paris" à l'expo'58

Voici l'article de Marcel Lobet paru il y a exactement 50 ans dans le journal Le Soir, et qui relate l'exécution donnée, dans le cadre de l'expo'58, du spectacle chorégraphique commandé à onze compositeurs belges par le Théâtre Royal de La Monnaie, quatre ans plus tôt. L'orchestre est placé sous la direction de René Defossez.

5.6.05

Au théâtre de La Monnaie

L'essentiel de la carrière de Ysel Poliart s'est déroulée au Théâtre Royal de La Monnaie, dont elle fut pensionnaire de 1947 à 1959.
Consultez la liste impressionnante des rôles qu'elle y a tenus grâce aux archives en ligne de La Monnaie, à l'adresse:
http://carmen.lamonnaie.be/
... et son témoignage à l'égard de Corneil de Thoran, publié sur le site Musica & Memoria.

14.3.05

Décès à Jette

Décès du soprano belge Ysel Poliart
16 février 1924 – 11 mars 2005

Avec la disparition du soprano Ysel Poliart, décédée le vendredi 11 mars 2005 à Bruxelles, c’est une page d’or de l’art lyrique en Belgique qui se tourne. Née à Thuin, très jeune attirée par le théâtre et la déclamation, Ysel Poliart accomplit ses études musicales d’abord au Conservatoire de Musique de Charleroi, puis au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles où elle obtient un 1er prix de solfège, de chant et de diction, avec grande distinction. Elle poursuit son cursus pédagogique dans la classe de Marguerite Thys (où elle obtient un 1er prix de solfège instrumentiste, de chant et d’art lyrique avec grande distinction), puis se perfectionnera dans l’accompagnement pianistique, la diction et l’harmonie. Cette formation exemplaire, couplée à son infaillible musicalité feront de l’artiste une soliste hors-pair, excellant sur près de trois siècles de création musicale: Armide, Les Noces de Figaro (un ineffable Chérubin aux côtés de Clara Clairbert et du baryton Ernest Delmarche), Don Giovanni, L’Opéra du gueux, Le Barbier de Séville, Un bal masqué, Faust, Pelléas et Mélisande, Carmen, Paillasse, La Bohème, Sœur Angélique, Gianni Schicchi, Le Chevalier à la rose, Le Consul, Le Medium, Le Téléphone, Albert Herring, Maria Golovine (pour les créations en français et en néerlandais au Théâtre Royal de Gand en 1960), The Rake’s progress, Œdipe, etc. Engagée par Corneil de Thoran au Théâtre Royal de la Monnaie en 1947, elle y abordera quelque 30 rôles et y restera pensionnaire jusqu’en 1959, pour quitter le théâtre avec l’arrivée de Maurice Huysman. A la Monnaie, au-delà de son répertoire classique, Ysel Poliart participera aux saisons d’opérettes (en créant Lady Lucy dans Monsieur Beaucaire puis en y chantant Ciboulette, Miss Helyett, Valses de Vienne, Véronique.) Au rang de ses autres créations, citons: Anna Gomez (Le Consul, 1951), Monica (Le Medium, 1952), Lisbeth (Hans, le joueur de flûte, 1954), Antigone (Œdipe, 1956), La Fille du paysan (Echec au Roi) et le soprano solo de Carmina Burana (1957.) A Gand, l’artiste interprétera Carmina Burana, Le Bon roi Dabobert, La Bohème et Le Chevalier à la rose (entre 1954 et 1961, en artiste invitée.) L’artiste effectuera ensuite plusieurs tournées à l’étranger: France, Suisse, Allemagne, Roumanie, Pays-Bas, tout en déployant ses activités lyriques et de concert auprès d’autres théâtres de Belgique: Charleroi (au Palais des Beaux-Arts), Liège, Spa, Verviers, Namur et Mons. Elle fera un bref retour à la Monnaie pour une reprise du chef-d’œuvre de Stravinsky, Les Noces (soprano solo.) Dès 1966, Ysel Poliart se consacrera à l’enseignement de l’art lyrique au Conservatoire de Bruxelles, ainsi qu’auprès de l’Académie de Musique de Saint Josse. Ysel Poliart s’attachera à défendre avec brio la création musicale contemporaine et les compositeurs belges, au rang desquels figurent: Jean Absil, René Defossez, César Franck, Pierre Froidebise, Paul Gilson, Joseph Jongen, François Rasse, Jean Rogister, Berthe Di Vito-Delvaux et de nombreux autres. Tout au long de sa brillante carrière, Ysel Poliart collaborera avec les meilleurs chefs d’orchestre de son temps: Maurice Bastin, Corneil de Thoran, Robert Ledent, André Vandernoot, Frits Célis, André Souris, etc. Elle fut l’épouse du chef d’orchestre et compositeur belge René Defossez (1905-1988): de cette union naquirent deux enfants.
Claude-Pascal PERNA
14 mars 2005.
E-mail : cavatina@skynet.be

Article paru dans "La Libre Belgique" et dans "La Dernière Heure"